La CGT s’inscrit dans le débat sur la politique énergétiqueRAPPEL Longtemps, la production d’énergie en France s’est appuyée sur une force prédominante : le charbon. Celle-ci connaîtra un net déclin au cours de la décennie 70. La situation de la Bretagne, jusqu’à la fin des années 70, restera marquée par un bilan énergétique utilisant beaucoup plus qu’ailleurs le pétrole. A partir des années 80, avec le « décollage » de l’énergie nucléaire, liée au renforcement des réseaux de transport haute tension (220 000 volts), la Bretagne « rattrape » en partie son retard, même si l’on constate encore que la consommation ramenée par habitant est moins importante en Bretagne qu’en France. Quelques chiffres Par rapport à la moyenne nationale, la Bretagne consomme plus de produits pétroliers (53 % contre 48 %) et plus d’électricité (23 % contre 20 %). Mais, à l’inverse, la consommation de gaz est nettement inférieure (15 % contre 21 %). Précisons que l’habitat, le tertiaire et l’industrie concentrent la quasi-totalité de la consommation régionale d’électricité. Avec une consommation moins importante qu’en France, la croissance des besoins en électricité (hors industrie) devient plus marquée en Bretagne qu’au niveau national. On passe de 4 TWh (Tonne Wath heure) en 1975 à 20 TWh en 2005, soit une consommation multipliée par 5 en 30 ans. · Concernant le gaz, le territoire breton est desservi par le terminal méthanier de Montoir de Bretagne, près de Nantes, avec un réseau de quelques 6.600 km. · La consommation de pétrole s’est élevée en 2002 à près de 4 MT (Milliard de tonnes) et s’explique par une grande utilisation de gazole dans les transports ainsi qu’une forte consommation de fioul domestique. Premières conclusions Le défaut de production de gaz et de pétrole implique la poursuite des importations pour répondre aux besoins. La seule variable, qui permette d’atténuer cette dépendance énergétique, reste la réalisation de moyens de production (sous contrôle public) d’électricité, notamment en Bretagne.